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2012 : Brésil
19 décembre 2011

De Fortaleza à Salvador

Vendredi 16 décembre 2011Fortaleza  

 
Ce soir, je suis allé manger à une terrasse du « Dragon do mar », sorte de centre culturel avec amphithéâtre, cinémas, auditorium, salles d’expositions, restos, cafés, passerelles, escaliers extérieurs, rampes, bouts de rues, boutiques, statues, bassins, librairie, etc. Filet de poisson en sauce tomate avec du riz. Légumes verts ou carottes? Rarissime!

 √ Fortaleza 

 

 

Samedi 17 décembre 2011Salvador da Bahia

Cet après-midi, j’ai pris un vol Fortaleza-Salvador.

Pour ce voyage, j’avais notamment deux objectifs : le premier, revenir à Salvador et le deuxième, passer quelques jours en bateau. Le reste relève surtout de la logistique des déplacements, mais le hasard a bien fait les choses par ses « découvertes imposées ».

Je suis donc arrivé à Salvador en début de soirée. Et hop! On ajoute une heure (finalement, on est trois heures plus tard qu’à Montréal).

Comme c’est la troisième fois que j’y viens, je savais exactement où prendre l’autobus, quand descendre et dans quelle direction marcher pour me rendre à l’appartement que j’ai loué. Je resterai donc ici pendant un mois pour aller à la plage, passer du rose verdâtre au beige-touriste-du-nord, lire, dormir, aller voir des shows, améliorer mon portugais, bref, être ailleurs.

Comme pour les chambres d’hôtel dont on a d’abord vu des photos par Internet et comme pour certaines situations nouvelles, un blind date par exemple, la première impression est parfois décevante. Le mot qui me vient à l’esprit en découvrant l’appartement est : sinistre. Bon, j’exagère peut-être un peu. Résumons en disant que j’ai de nouveau sorti mon drap-pochette.

 

 

Dimanche 18 décembre 2011

Aujourd’hui, j’ai fait MON ménage, replacé les cadres de niveau, déplacé les meubles, fait une épicerie, vaporisé du OFF et du Lysol (que j’avais apporté) et fait le tour de l’appart. avec la propriétaire pour cocher sur papier TOUT ce qui s’y trouve, jusqu’au nombre de cuillers. Je suis même descendu dans la cave pour relever la position du compteur d’électricité.

Les murs sont en ciment peint et parfois texturé; mis à part le blanc, je doute qu’il existe un nom pour en définir les autres couleurs. Il faut une perceuse électrique pour y visser une vis. Le plancher est en carreaux de céramique blanche.

Ici, je pense à Éric H. qui appréciera particulièrement les caractéristiques de certaines installations. Il y a un four à micro-ondes, mais le trou par où passe le fil dans la tablette est trop éloigné pour rejoindre la prise de courant. Il manque 1 pouce. Quelqu’un viendra – un jour – pour faire un autre trou dans la tablette. On fait les toasts dans un gaufrier et il y a un presse-agrumes électrique qui ne fonctionne pas vraiment. Je l’ai essayé avec des oranges vertes. Une fois pressées à la main, leur jus était super. Le câble qui part de la télé se rend jusqu’à… une antenne accrochée sur le bord de la fenêtre. La douche est un grand rectangle. Malheureusement, la pomme de douche fixe est orientée vers le mur duquel elle sort et non le mur opposé...

Il y a un petit vestibule, un salon/salle-à-manger, une cuisine (le frigo ouvre dans le mauvais sens, à partir du mur), une salle de bain et deux chambres. J’ai choisi cet appartement pour sa situation géographique, mais aussi parce qu’il y a une table et des chaises alors que souvent, on ne trouve qu’un comptoir avec bancs – très « design », mais très inconfortable. J’ai un accès à Internet par fil sauf que celui-ci arrive par une fenêtre de la chambre du fond et qu’il faut dérouler le fil sur environ 30 pieds pour rejoindre la table dans le salon. Au moins, il y a les 30 pieds de fil…

Il y a un appareil à air conditionné dans un mur de la chambre principale. J’ai calfeutré les espaces autour avec des sacs de plastique. Quant aux draps, ils me font penser au polyester/années 70 qui donne la chair de poule.

Par contre, oh, merveille, il y a une laveuse dans la cuisine. J’ai fait ma première vraie brassée en sol brésilien. Au cycle normal, il faut plus de deux heures pour compléter le lavage, les deux rinçages et l’essorage. Ce dernier est accompli par une centrifugeuse capable de propulser un humain jusqu’à la lune. Le bruit était tellement fort que tout le building, le portier et les passants sur le trottoir sont au courant de l’événement. J’ai gardé un œil sur la machine, craignant qu’elle change de pièce, mais non, elle est bien restée à sa place. En revanche, cette laveuse fait une bien meilleure job que la mienne (soyons honnête, elle a au moins 30 ans). Dorénavant, je vais m’en tenir au cycle délicat. J’étends dans la petite chambre aux lits jumeaux, sous le ventilateur de plafond. Faut dire qu’après cet essorage vertigineux, il reste peu d’humidité et zéro charpie. Je peux même donner un petit coup de fer à repasser à temps perdu.

Pour en revenir à Salvador, le feeling de retrouver une ville connue est particulièrement savoureux. Pas vrai? Je suis à quelques minutes à pied de la plage, d’un supermarché, d’un centre d’achat (on se rappelle du qualificatif?), d’un guichet automatique (!) et des bus qu’on flye au besoin (sinon, ils n’arrêtent pas). C’est bête, l’appart. est juste à côté de l’école où j’avais pris des cours de portugais les deux années précédentes, mais pas cette année; je poursuivrai mon apprentissage autrement.

Je me sens en sécurité, peut-être parce que j’ai moins l’air égaré du touriste qui débarque et davantage celui du touriste intégré. On est vite connu et reconnu ici.

 

 

Lundi 19 décembre

Heureux anniversaire Marie D. de Paris!

Ce matin sur la rue, j’ai croisé Mariangela, ma prof. de portugais de l’an dernier. Cette semaine, je passerai prendre un petit verre de café à l’heure de la pause pour saluer le personnel de l’école.

18 h. Je mange des olives farcies en prenant l’apéro. À l’épicerie, j’ai trouvé de l’oignon, une carotte, une patate et du poulet cuit. J’avais l’intention de me faire à souper, mais on sonne à la porte. C’est mon copain Carlos, connu l’an dernier. J’en n’ai pas assez pour deux alors on sort.

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Commentaires
S
J'adore la description de ton appart. J'aime les textes imagés alors avec ta description on ne peut plus...très détaillée...j'en i pour mon argent.<br /> Question...te sens-tu en sécurité par exemple...le soir...avant de t'endormir dans ton lit frissonnant entre tes draps de polyester...en fermant tes yeux...dans ton appart?
D
Salut Robert,<br /> Rien de plus agréable en effet que de se créer des habitudes à l'étranger. Et quand pends-tu la crémaillère ? Envoie au moins des photos de ton nouvel appart(surtout de ta laveuse surréaliste), et ce cera tout comme. <br /> Bye,<br /> Diane
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