15 décembre 2011 Fortaleza
Mercredi 14 décembre 2011 Fortaleza
J’aurais bien aimé que les nouvelles photos soient celles de la jungle amazonienne, mais elles ont été prises dans un jardin zoo-botanique à Manaus. Mon vol étant vers 15 h seulement, j’avais donc le temps d’aller me balader dans ce jardin : nénuphars géants, perroquets, papyrus énormes, félins, animaux inconnus, etc.
Sur le chemin du retour, j’ai mangé une glace à l’açai, un fruit qui ressemble au bleuet, mais dur et dont on extrait un jus violet qu’il suffit de sucrer. Après une saucette dans la piscine et une sieste, j’ai pris un taxi pour l’aéroport.
En débarquant à Fortaleza, on m’a conseillé de prendre un taxi pour le centre-ville, mais je cherchais plutôt un bus. J’ai demandé l’avis de deux filles qui attendaient le père de l’une d’elles et elles m’ont proposé de monter avec elles. En arrivant chez eux, ils m’ont proposé de boire au moins un verre d’eau à l’appartement. On a parlé un peu et je suis rentré à mon hôtel pas très loin.
Jeudi 15 décembre 2011
Ce soir, je suis allé rejoindre ces deux copines dans un lieu équivalent à nos Maisons de la Culture pour un spectacle gratuit de musique – métissage folklore, rock. Une des filles connaissait les musiciens avec qui on a parlé un peu. Ensuite, on est allés dans un bar où elles avaient des amis (la belle jeunesse branchée). On a fait le tour du bar : une caverne flyée archi-décorée, des bougies, complètement hétéroclite. Mais, tout le monde est dehors, sur le trottoir, dans la rue, pourtant sans péril pour nos vies tant les automobilistes et les piétons ont appris à se partager l’espace. Ça se promène, ça s’embrasse. On s’assoit sur des bancs, des chaises, n’importe qui commande de grosses bières dans des styro isolants qu’on partage avec n’importe qui. J’ai pris deux caipirinhas au fruit de la passion, en écoutant le chanteur faire dans la musique brésilienne, parfois nouvelle, parfois connue comme celle qui invite à se trémousser. C’est un autre Brésil que j’ai connu là, qui repose de la pauvreté souvent criante.